jeudi 16 février 2012

La « république indépendante d'Abugida »


La « république indépendante d'Abugida »
17 janvier 2012.

Ce n'est pas la première fois que nous appelons ainsi cette école maternelle, qui est devenue un modèle dans la région. Mais c’en est vraiment un !
Si quelque chose nous réjouit, c’est que, tout au long de ces années, parfois par à-coups et parfois plus régulièrement, Abudiga a grandi et a trouvé son propre rythme de fonctionnement.
En ces moments difficiles, tant d’agitation nous a incités à regarder en arrière et à penser : « est-ce que cela en vaut la peine ? ». Nous croyons que OUI.
Oui, parce que, vraiment, Abudiga fonctionne très bien.  Les femmes d’entretien se coordonnent avec les cuisinières, les enseignantes sont parfaitement au point et savent parfaitement s’occuper de « leurs » enfants.
Les mères qui se sont engagées à aider l’école sont présentes et efficaces. Jusqu’au programmes d’accueil des femmes maltraitées, qui a commencé un peu par hasard, et qui marche maintenant tout seul, avec un bon rythme, tout comme les classes d’alphabétisation de femmes.
On peut le constater en regardant les enfants, en voyant fonctionner l’école, en consultant les données  chiffrées : durant ces 5 années, dans un pays où la mortalité des enfants de 0 à 5 ans  est l’une des plus élevées au monde, les petits d’Abugida sont en bonne santé.
Tout n’est pas toujours parfait, bien entendu. Et vous savez que nous ne nous cachons pas les problèmes, lorsqu’il y en a. Comme partout, cela peut arriver quand il y a de l’argent en jeu. Mais, comme nous sommes très, très attentifs (certains pensent : tyranniques) et que notre engagement est d’utiliser chaque Euro pour les enfants, les tentations de dérapages sont vite repérées et arrêtées, pour la plus grande déception de ceux qui sont alors renvoyés !
En particulier, nous savons qu’il peut être tentant de s’approprier une part de l’argent  destiné aux projets, quand les commanditaires sont si loin, en Europe. Il faut nous résoudre à envisager que, régulièrement, des « élagages » soient opérés, quelle que soit les tensions qu’ils génèrent. Pour que cela n’arrive qu’exceptionnellement, nous continuerons à exiger, de manière pressante, des comptes réguliers, des factures et des états précis.
Nous tenons ainsi la comptabilité en double (à Addis par un comptable Ethiopien et en Espagne où notre ami Juan Luis s’y consacre avec dévouement) et, en cas de doute même minime, nous mettons « les mains dans le cambouis ».
Nous devons remercier très amicalement Christina VILLALOBOS, l’une des plus récentes des membres de MEDITERRANEA, qui est commissaire aux comptes et a effectué un audit sur place en Ethiopie, avant de prendre en charge le contrôle de la comptabilité éthiopienne. Elle  se souviendra sans doute des deux semaines de tension et de conflits vécus pendant cet audit. Et elle poursuit sa mission en suivant par une correspondance quotidienne les comptes  à Addis. Et nous devons mentionner le travail incroyable du comptable éthiopien et du nouvel administrateur. Tant d’autres auraient abandonné ! Nous recevons désormais des rapports très clairs, des fiches de poste et des données  particulièrement remarquables.
Ce n’est pas nouveau pour nous. Nous avons la fierté de travailler avec des gens qui ont démontré que, si l’occasion leur en était donnée, ils ne demandent qu’à faire la preuve de leurs (grandes) qualités.
Bien sûr, d’autres n’avaient pas ces qualités ou n’étaient pas désintéressés. C’est toute l’histoire des Hommes, c’est la vie. Mais nous sommes fiers quand tout marche bien, et que cela contribue à faire du bien.
Aujourd’hui, tous les membres de MEDITERRANEA  peuvent être assurés que :
Notre école maternelle est devenue un modèle d’intégration et de développement des solidarités entre les familles de la région. Elle a permis d’éliminer les problèmes physiques et psychiques liés à la malnutrition et à l’absence d’éducation ;
 Le programme apporte son soutien à deux écoles publiques, en fournissant  cantine, uniformes et matériel scolaire, ce qui contribue efficacement à la bonne santé des enfants et encourage leur présence à l’école. Au total, 800 enfants sont nourris chaque jour  dans la zone d’Akaki ;
Grâce au programme « équipements d’ophtalmologie », plus de 40 enfants vont être équipés cette année et environ une centaine vont bénéficier d’un traitement chirurgical ;
Les enfants  non-voyants de l’école Sebeta, qui étaient pratiquement abandonnés, reçoivent désormais les soins et les prothèses qui leur permettront d’être autonomes dans l’avenir .

Tout cela a été rendu possible par la mobilisation de tous : ceux qui, depuis l’Espagne, ont apporté leur soutien, leurs connaissances et leur temps ; et tous ceux sur place, sans lesquels rien n’aurait été possible : professeurs, cuisinières, femmes d’entretien, gardiens, enseignants… sans oublier les autorités locales qui, par leur accueil et leur soutien, sont  des partenaires essentiels de ce projet.















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NOUS SUIVONS DANS LA LUTTE

Jan 14, 2012 11:15 heure du soir | noreply@blogger.com (CIF : G 07982028 Nº.Reg.IB 3818.)



Bonjour, gens de de Méditerranéenne

Nous sommes très heureux de de pouvoir deciros que nous avons dépassé le il conclut « crise » de nos projets en Ethiopie motivée comme toujours par les désirs personnels de vengeance ne permettant pas l'abus ni la corruption dans nos projets.

Notre détermination fait que nous fassions l'objet de vengeances périodiques par le personnage corrompu de tour.
À le niveau personnel le il conclut il n'a pas affecté absolument, notre seule préoccupation était que nos projets - destinés à des groupes très vulnérables - soient vus en risque par la manipulation du personajillo de tour.


Mais nous avons reçu aujourd'hui des nouvelles très bonnes : Les autorités d'Akaki nous soutiennent pleinement et ils nous assurent la continuité de nos projets.

Nous avons décidé - en profitant de l'embauche du nouvel administrateur qui a un prestige reconnu dans le monde des ONGs en Ethiopie - commencer une nouvelle étape plus professionnelle dans le pays et établir une amélioration dans le système de maniement des projets pour rendre plus difficile l'abus et la corruption.


L'Ethiopie est un pays extrêmement compliqué, bien que personne nous n'ait dit que ceci est facile.


Toutes les ONGs ont des problèmes lui qu'y a-t-il est que pas toutes nous les comptons.


Beaucoup grâce à tous et à à toutes pour permettre que nos projets existent et par vos nombreux échantillons d'appui.


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