dimanche 15 avril 2012

Premier anniversaire de DIGNIPAC : MEDITERRANEA agit ici aussi.


Vous êtes résident francophone à Majorque ? Sans doute avez-vous entendu parler de MEDITERRANEA, mais son origine anglophone vous a peut-être privé(e) d’informations utiles !
Sur ce blog en français, vous pouvez désormais suivre plus précisément les actions de MEDITERRANEA. Par exemple, vous avez bien compris que notre ONG anime et finance l’école d’Abugida, en Ethiopie. Mais saviez-vous que MEDITERRANEA intervient également ici, à Majorque, pour apporter une aide essentielle aux plus démunis ?
Si vous résidez dans l’île, vous avez pu voir que, la crise aidant, de plus en plus d’adultes et parfois d’enfants sont touchés par la grande pauvreté et survivent, sans toit, dans les rues de Palma.

Il y a un an, MEDITERRANEA a mis en route le projet DIGNIPAC, grâce à la générosité de ceux qui veulent apporter une aide directe à ces personnes. Aujourd’hui, DIGNIPAC contribue activement à maintenir la dignité de 200 personnes sans abri, chaque mois.
Si la majorité des personnes que nous aidons sont des hommes, l’augmentation constante du nombre des femmes est préoccupante.
Nous avons lancé ce projet, il fonctionne. Pour le développer, nous espérons que d’autres ONG, vous et vos amis nous rejoindront pour apporter à ceux qui n’ont rien, ni toit ni accès simple à l’hygiène de base, le coup de main qui leur redonne espoir et dignité !
Selon les valeurs de MEDITERRANEA, tous les acteurs de ce projet sont volontaires bénévoles et l’intégralité de vos dons (en nature ou en espèces) est dédiée aux personnes qui en ont besoin.
Que pouvez-vous donner ?
Des aliments de base, en conserve ou en paquet : riz, pâtes, légumes en conserve, farine, semoule, sucre, chocolat, etc.
Des produits d’hygiène de base : savon, dentifrice, crème à raser, rasoirs, shampoing, et autre chose selon votre imagination, en privilégiant des produits universels et utilisables par tous.
Si vous êtes dans le coin, vous pouvez déposer vos dons au siège de MEDITERRANEA : Plaza Alcazar, local 5 – PORTALS NOUS , Calvia (Mallorca).
Vous pouvez aussi apporter un don en espèces en nous écrivant : mediterranea.ong@gmail.com.
Merci à tous !


ULTIMA HORA souligne le travail des ONG



Le quotidien Ultima Hora, journal principal de Majorque a consacré le 9 avril un article qui concerne l’aide aux sans abri dans cette région.
Le journaliste appelle l’attention des pouvoirs publics sur le fait que la paix qui règne dans les rues des Iles Baléares doit beaucoup au travail mené par les associations et les O.N.G., qui sont le seul recours accessible pour de nombreuses personnes.
Il souligne que, en fait, les O.N.G. supportent ainsi une charge et un travail qui relèvent de la responsabilité des autorités publiques.
MEDITERRANEA considère que c’est une bonne chose que le rôle et le travail des O.N.G. soit ainsi reconnu. Merci à Ultima Hora.
(la photo ci-dessus n’est pas liée à l’article du journal. Elle a été prise, un matin tôt, au centre de Palma en avril).

Appel pour la campagne « petits déjeuners à Akaki



Pour seulement 250 € par mois, nous pouvons assurer à 72 enfants de 3 à 6 ans, à l’école Akaki Mengist, un déjeuner quotidien fait de pain et de lait (ce coût inclut même le salaire des aides qui distribuent le déjeuner).
Il n’est absolument pas vrai que les enfants africains soient allergiques au lactose : la vérité est que leurs parents ne peuvent pas payer le lait !
Vous voulez nous aider à poursuivre cette action ? Ecrivez nous : mediterranea.ong@gmail.com.  Merci !

La mission 2 à l’école publique Akaki Mengist c’est parti !


L’école Akaki Mengist est la seule structure accueillant des élèves handicapés moteur, mentaux ou sensoriels à Akaki. Ils sont actuellement 47. Parmi eux, deux élèves avec un handicap auditif sont inscrits dans des classes régulières.
33 autres sont accueillis dans deux classes : handicapés physiques et déficients psychiques (ou polyhandicapés physiques et psychiques).
Dans un proche avenir, l’école accueillera des enfants aveugles ou à forte déficience visuelle.
Ces enfants ont besoin de tout. Nous voulons installer une ludothèque afin qu’ils puissent être stimulés par le jeu. Nous allons acheter, sur place, des équipements de télévision, CD, DVD.
Ici, nous avons acheté des matériels qui vont partir en Ethiopie dans les prochains jours, transportés par notre volontaire :
  • Des puzzles en bois
  • Des ballons de différentes tailles et structures
  • Des poupées de grande taille
  • Des poupées plus petites, avec des vêtements pour les habiller
  • Des jouets représentant des animaux, avec le son correspondant
  • Des dominos, des boules, des pâtes à modeler, des cordes à sauter
  • Des jeux de grenouille chinois
  • Des jeux de psychomotricité
  • Des jeux de formes encastrables
  • Des jeux magnétiques
  • Des flèches de caoutchouc et des jeux de couleurs assortis (pour faire des circuits au sol)
  • Des matériels de physiothérapie

Nous complèterons ce premier envoi après que notre volontaire aura évalué les besoins supplémentaires « in situ ». Il devra également évaluer la possibilité de construire un espace de baignade.
Plusieurs volontaires professionnels sont déjà prêts à aller bénévolement sur place. Donc, en avant la mission 2. Il est certain que si un joueur de foot professionnel veut la subventionner, il n’y aurait pas de problème à donner son nom à cette mission…


En photo : une partie du matériel de la Mission 2.


Le centre social pour les anciens est en route


21 mars 2012
Les anciens sont la mémoire d’un peuple, ceux qui conservent et transmettent l’Histoire et la multitude d’évènements qui nous constituent le passé.
Hampate Ba disait : «  une personne qui meurt, c’est une bibliothèque qui est brûlée ».
Mais une vie qui s’allonge peut être affectée par bien des malheurs : la pauvreté, la maladie, la solitude ou l’abandon.
En Ethiopie, une personne de 50 ans est considérée comme « un vieux ». A partir de cet âge, nombreux sont les infirmes, handicapés, borgnes ou boiteux. De nombreux anciens doivent pourtant prendre soin de leurs petits enfants, orphelins de parents atteints du SIDA ou émigrés pour survivre..
Comme vous le savez, nous avons parrainé un groupe de personnes âgées extrêmement vulnérables (ayant en charge des petits-enfants, sans pension ou avec une pension dérisoire, sans enfants pouvant les aider) dans le quartier du chemin de fer à Akaki (Ethiopie), là où sont concentrés la plupart de nos programmes.
C’st dans ce quartier très déshérité que nous voulons parrainer le centre social, qui sera le premier centre social pour personnes âgées ouvert dans le pays, selon les informations que nous avons pu obtenir (si vous en savez plus, vos infos seront les bienvenues).
Le local a déjà été réhabilité et il est prêt à être utilisé. Il reste seulement à faire quelques travaux mineurs que nous voulons réaliser pour la sécurité des usagers.

L'idée est que le centre social fonctionne comme emplacement de réunion pour les anciens et les anciennes du quartier : un emplacement agréable où ilspuissent voir la TV, écouter de la musique, la radio, jouer à des jeux de table et surtout se rencontrer, parler ensemble, sortir de leur isolement.
Dans ce centre seront également mis en place des micro-projets pour celles et ceux qui se sentent capables de travailler. Notre projet est que ce centre soit ouvert toute la journée.
Nous effectuerons les achats d’équipements nécessaires à son fonctionnement en avril et nous espérons pouvoir l’inaugurer en mai.
Bien sur, nous vous tiendrons informés du devenir de ce programme. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont rendu ce projet possible, en particulier le « groupe d’avril »

Une nouvelle video d’Abugida


 22 mars 2012-04-05
Un grand merci à Olga, Beto et James qui nous ont fait une jolie video des enfants d’Abugida.
Photos d’Olga Martnez Valebona réalisées de septembre à novembre 2011 en Ethiopie.


vendredi 9 mars 2012

Bonne gestion financière


BONNES NOUVELLES DE NOTRE EQUIPE

5 mars 2012

Nous sommes heureux de pouvoir vous informer que, après avoir fait le nécessaire pour rétablir une bonne gestion financière sur place en Ethiopie, nous avons pu augmenter la rémunération des salariés d’ABIGIDA, et cela avec le même budget !
Désormais nos collaborateurs locaux perçoivent un salaire comparable à celui du secteur public et nous contribuons, en plus, au loyer de leur logement. Cela représente tant pour nos 34 salariés et pour leurs familles !
Nous avons souhaité la bienvenue à notre nouvelle directrice et à la responsable de l’intendance,

ainsi qu’aux deux dernières femmes engagées pour l’entretien.

Le coût total des salaires à ABUGIBA est actuellement de 1.380 € par mois.